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Bio-informatique et Cancer : Enjeux et besoins des NGS pour la recherche sur le cancer

 

Le groupe de travail NGS & Cancer du Cancéropôle Île-de-France a organisé, le 17 octobre 2017, une journée de séminaire pour les personnes qui souhaitent mettre en place les technologies NGS dans leur institution ou laboratoire et qui voudraient bénéficier d’un retour d’expérience. Cette journée était couplée avec le séminaire Partage de données.

 

En complément des formations pratiques en salle et de la formation en ligne ouverte à tous, le groupe de travail NGS & Cancer a souhaité organiser cette journée pour discuter de manière
large de l’utilisation de la technologie NGS, Next-Generation Sequencing, pour répondre à des
questions de recherche dans le domaine du cancer.
Nous proposons de répondre aux questions concrètes qui se posent dans un tel contexte,
notamment :

• Quels sont les apports du NGS pour la recherche fondamentale et clinique dans le domaine du
cancer ?
• Quel est l’intérêt de cette technologie versus les techniques de type puces ?
• Pourquoi internaliser / externaliser le séquençage et / ou l’analyse ?

 

Retrouvez le programme de la journée

 

Coordination scientifique

Groupe de travail «NGS & Cancer » du Cancéropôle IDF, piloté par Jean-Charles Cadoret (Institut Jacques Monod, Université Paris Diderot), Marc Deloger (Institut Curie), Nicolas Servant (Institut Curie)
En savoir plus sur le groupe de travail

 

 

Compte-rendu de la journée

INTRODUCTION DE LA JOURNÉE

Nicolas Servant ouvre la journée en présentant le groupe de travail NGS & Cancer du Cancéropôle Île-de-France. Ce groupe permet le développement et la mise en place des formations NGS accessibles aux chercheurs et cliniciens. A travers ce séminaire, le groupe de travail a voulu permettre les échanges autour du séquençage, de la bio-informatique et de la clinique, et développer l’utilisation des technologies NGS.

Nicolas SERVANT, Institut Curie 

 

ETAT DES LIEUX DES TECHNOLOGIES ACTUELLES

Recul et évolution des technologies NGS. D’où venons-nous, où allons-nous ?

Stéphane Le Crom est professeur à l’Université Pierre et Marie Curie et est responsables de plusieurs plateformes. Son implication dans ces plateformes lui permet d’expliquer l’évolution des technologies NGS, de décrire les technologies utilisées aujourd’hui, et de faire un état des lieux complet sur les technologies actuelles.

Stéphane LE CROM, Université Pierre et Marie Curie – diaporama

 

 

 

 

 

Faut-il abandonner les autres technologies ?

Les technologies NGS persistent dans le temps. Comment ces technologies peuvent-elles résister ? Dans quel contexte ? Marc Deloger, spécialiste des expressions ARN, nous explique comment ces technologies évoluent pour toujours avoir la même finalité: mesurer l’expression d’un gène. Il détaille ici plusieurs techniques telles que la RT-qPCR, les microarrays, et le RNA-seq.

Marc DELOGER, Institut Curie – diaporama

 

Nicolas Servant soulève plusieurs questions concernant le séquençage ADN et les oligo arrays. Quelles sont les différences entre les différentes technologies? Quelles sont les limites ? Quels sont les impacts en terme d’analyse ? Quelles sont les conditions d’utilisation ? Les puces à ADN sont-elles toujours performantes ?

Nicolas SERVANT, Institut Curie – diaporama

 

Jean-Charles Cadoret développe ici les caractéristiques des ChIP-Seq et des Methyl-DNA microarrays : utilisation, coût, capacité d’analyse, disponibilité du matériel…

Jean-Charles CADORET, Institut Jacques Monod, Université Paris Diderot – diaporama

 

 

Externalisation des ressources de séquençage et / ou d’analyse

Eric Solary est PU-PH et Directeur de Recherche à l’institut Gustave Roussy. Dans cet institut, une unité de séquençage clinique très haut-débit s’est mise en place. Le but est de créer un partenariat entre structure privée et académique afin de développer le séquençage des exomes et le RNA-seq. Ce partenariat permet d’optimiser les coûts et de monter différents projets.

Eric SOLARY, Institut Gustave Roussy – diaporama

 

La plateforme de l’Institut Curie effectue du séquençage à haut débit dans le domaine fondamental, translationnel ou encore diagnostic. Des choix stratégiques ont dû s’effectuer au moment de l’installation de la plateforme, notamment en terme de partenariat. La plateforme se développe finalement de manière interne. Sylvain Baulande explique les avantages et inconvénients de ce système de gestion.

Sylvain BAULANDE, Institut Curie – diaporama

 

Alban LERMINE et Julie DIGEON partagent leur expérience concernant l’utilisation du séquençage et de la bio-informatique au sein de l’AP-HP. Ils font un bilan sur la situation actuelle, les ressources internes et externes,  l’organisation pour récupérer des résultats …

Alban LERMINE et Julie DIGEON, AP-HP – diaporama

 

 

 

 

LES ENJEUX DE LA BIO-INFORMATIQUE

Les enjeux actuels de la bio-informatique en cancérologie

Philippe Hupe et Daniel Gautheret développent les enjeux de la bio-informatique : quelles sont les meilleurs pratiques actuelles ? Y-a-t-il un retard entre l’arrivée d’une nouvelle technologie et l’arrivée des outils d’analyses ? Comment faire pour que les chercheurs puissent interpréter au mieux les résultats ? Comment améliorer les ressources bio-informatiques (calcul, stockage …)?

Philippe HUPE, Institut Curie
Daniel GAUTHERET, Institut Gustave Roussy, Université Paris Sud – diaporama

 

Mise en place d’une plateforme de bio-informatique

Alban Lermine a participé activement à la création de la plateforme bio-informatique et séquençage au sein de l’AP-HP. Il revient sur cette création à travers les prévisions, les coûts, les moyens humains et matériels nécessaires, la mise en place et la maintenance de l’innovation …

Alban LERMINE, AP-HP – diaporama

 

L’IMPACT DES NGS DANS LA RECHERCHE CLINIQUE

Le passage des NGS en diagnostic, rêve ou réalité ?

Pierre Laurent-Puig retrace les différentes techniques qui peuvent être utilisées dans le cadre du NGS. Il effectue le lien entre les questions technologiques du NGS et le domaine clinique.

Pierre LAURENT-PUIG, AP-HP HEGP, Université Paris Descartes – diaporama

 

L’apport du NGS dans la recherche clinique

Cette dernière discussion, sous forme de table ronde, soulève des questions concernant l’utilisation du NGS dans le domaine clinique. Le NGS apporte de nombreuses informations et connaissances dans le domaine fondamental, mais la question d’utiliser autant de ressources pour la recherche clinique se pose. Certains pensent que ces technologies peuvent faciliter le diagnostic, d’autres pensent à la médecine de précision …

Christophe LE TOURNEAU, Institut Curie
Marie DE TAYRAC, CNRS, Université de Rennes, CHU de Rennes – 
diaporama
Fabrice ANDRE, Institut Guctave Roussy

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