Ce groupe de travail en psycho-oncologie a réuni cliniciens, chercheurs et associations de patients au tour du thème de la prise en charge psychologique des patients en groupe lors de cette journée organisée par le Cancéropôle Île-de-France le 6 juin 2013.
Cette journée a permis aux chercheurs et cliniciens de partager leur expérience dans une perspective de recherche. Elle était associée à la journée du 7 juin “Mesures subjectives en santé et recherche en psycho-oncologie”. La réunion s’est découpée en deux parties :
- le matin des présentations théorico-cliniques consacrées à la diversité des types de prises en charge en groupes, à leur rationnel comme à leur mise en place
- l’après-midi des discussions autour de prises en charge thérapeutiques pratiques, susceptibles de faire émerger de nouvelles questions de recherche.
Stephen Lepore, de l’Université Temple à Philadelphie, a été invité pour partager son expérience sur le sujet des groupes de psychothérapie en oncologie.
Une centaine de chercheurs, cliniciens et jeunes chercheurs ont assisté aux échange de la journée et ont pu poser des questions aux orateurs sur leurs travaux.
I. BASES THÉORIQUES, IMPACT, MISE EN PLACE
Des groupes, pour quoi faire ?
Sarah Dauchy présente thème de la journée et explique les différents types de groupes de supports qui peuvent exister en psychologie et les replace selon leur typologie, et en relation avec les interventions de la journée.
Sarah DAUCHY, Gustave Roussy
Groupes de soutien dans le cadre du cancer
Stephen Lepore étudie la façon dont des modifications de l’environnement d’un patient permet d’améliorer la manière dont il réagit à l’événement traumatique qu’est le diagnostic et le traitement pour un cancer, ainsi que les mécanismes théoriques qui ont pu être mis en évidence. Il revient plus précisément sur l’influence que peuvent avoir des groupes de soutiens en psycho-oncologie, et détaille dans un second temps ensuite plus particulièrement une recherche qu’il a mené ces dernières années sur les groupes de soutiens en ligne.
Stephen LEPORE, Temple University, Philadelphie – diaporama
Groupes psychothérapeutiques : un impact sur la survie ?
Psychologue et doctorante, Florence Lewis étudie les groupes d’intervention après les traitements en cancérologie. Elle revient sur quelques études pertinentes présentant l’impact des groupes de soutien sur la survie des patients, ainsi que des biais méthodologiques que comportent ces études.
Florence LEWIS, Université Libre de Bruxelles – diaporama
Mise en place d’un groupe : freins, écueils, opportunités
Florence Cousson-Gélie parle de travaux de recherche menés en 00 – 004 par son équipe, de constitution d’un groupe de soutien en cancérologie et de l’étude de différents paramètres pour tester son efficacité sur la qualité de vie et la détresse de patients pendant leur traitement.
Florence COUSSON-GÉLIE, Université de Montpellier – diaporama
II. MISE EN PRATIQUE
Les proches : groupes d’enfants de parents malades
Nicole Landry-Dattée présente un groupe de soutien psychologiques créé en 994 pour répondre à la détresse des parents qui ne savaient pas répondre à leurs enfants à propos de leur maladie, et revient sur les enseignements apportés par cette expérience.
Nicole LANDRY-DATTEE, Gustave Roussy – diaporama