Le mélanome uvéal est un cancer très différent du mélanome cutané: nous avons montréle très faible nombre de mutations et l’absence de rôle des UV et la présence de mutations récurrentes de SF3B1, ainsi que leurs conséquences sur l’épissage. L’activation des Galpha GNAQ/11 est quasi constante et nous avons utilisé ces mutations activatrices comme biomarqueur circulant. Les voies d’amont et d’aval de GNAQ/11 sont en cours d’étude car elles représentent des cibles thérapeutiques potentielles. Enfin les facteurs génétiques de prédisposition incluent les mutations inactivatrices de BAP1, les gènes de la pigmentation, ainsi que d’autres loci récemment identifiés par étude pan-génomique d’association. L’évolution très défavorable en cas de métastases hépatiques et l’absence d’amélioration thérapeutique depuis plus de 30 ans fait du mélanome uvéal rendent cruciales une meilleure compréhension de cette maladie.